Laurence SUHNER 🇨🇭
Présentation
Laurence a toujours aimé raconter des histoires. Que ce soit avec des dessins, des mots ou des morceaux de musique. Ça a débuté très tôt, au berceau dirons-nous. Alors que sa famille habitait Bruxelles, son père, économiste-statisticien, lui inventait des scénarios fantaisistes où sévissait invariablement un professeur Nimbus prêt à entraîner le monde dans une série de rebondissements scientifiques invraisemblables. Elle prenait alors les stylos, crayons et pinceaux de sa mère, dessinatrice, et mettait en scène ces péripéties sous forme de bandes dessinées, la patrie de Tintin oblige ! À onze ans, de retour à Genève, elle se lasse de comprimer ses textes – de plus en plus volumineux - dans des bulles et entreprend de s’essayer à la littérature. Son premier projet consiste en la réécriture du roman de Henri Vernes, S.S.S, Service Secret Soucoupes : une aventure de Bob Morane, dont elle n’avait pas du tout apprécié la fin... S’ensuit une profusion d’histoires courtes et de débuts de romans, ayant comme points communs la physique, le futur, des univers peuplés de vaisseaux spatiaux intelligents et des créatures extraterrestres aux moeurs étranges. Adolescente, elle revient à ses amours de jeunesse et publie sa première bande dessinée Rastapanique : une saga qui mêle joyeusement reggae et physique des particules. Comme quoi, rien n’est incompatible... Son diplôme universitaire en poche (égyptologie, littérature anglo-saxonne, archéologie préhistorique), lassée d’étudier le passé de l’humanité, elle se décide à affronter le futur à sa manière et entame une formation high-tech (à l’Université de Genève et à l’EPFL de Lausanne) en infographie 3D. Elle travaille quelques années pour un laboratoire d’images de synthèse et réalité virtuelle où son boulot consiste en la création et l’animation d’avatars (clones 3D d’êtres humains) et réalise en parallèle quelques projets de story-boards pour le cinéma. Puis, c’est un nouveau retour vers le monde de la B.D. Dès 2001, elle publie une moisson d’histoires courtes, ainsi que deux albums : Éclats d’Âme , en collaboration avec Exem (2001) et Le Secret de Chimneys en collaboration avec François Rivière (2002). En 2006, c’est le grand saut : elle se lance dans son premier roman de science-fiction QuanTika , dont l’intrigue se déroule aux confins des terres connues dans un futur où l’humanité a commencé à essaimer vers les étoiles. QuanTika aborde son sujet de prédilection : le rapport de l’homme face à la science et aux mythes cosmogoniques. Une fois encore, une façon de réconcilier les contraires. Une problématique qui l’a de tout temps fascinée, étant elle-même issue d’un milieu où art et science étaient en perpétuelle recherche d’équilibre. Parallèlement à la finalisation de ce projet, elle continue à faire des illustrations (« L’Expo Qui Rend Fou », consacrée à Lovecraft, Maison d’Ailleurs), et à écrire des nouvelles, parmi lesquelles on retrouve GeneV 2106 , publiée dans la Tribune de Genève, numéro spécial science-fiction suisse (juillet 2006), Timhkâ, publiée en avril 2009 dans la revue Galaxies et Homéostasie pour l’anthologie « Dimension Suisse » (Rivière Blanche, 2010). En 2009, elle crée le groupe de musique : « Quarks in Love » (eh oui, encore une histoire de particules !) et collabore ponctuellement à l’expédition scientifique de la Fondation Antinea, qui va parcourir les océans durant dix ans à bord d’un ketch de trente-trois mètres : « Fleur de Passion ». Sa façon de s’embarquer pour des univers lointains et inconnus. Des voiles auriques à la place de l’hyperdrive... Vestiges, premier tome de la trilogie « QuanTika » est son premier roman.