Patrick BERGERON ??
Présentation
Natif du Bas-Saint-Laurent, dans l’est du Québec, Patrick Bergeron a complété un doctorat en littérature française et comparée à l’Université Laval (à Québec) et à l’Université Paul-Valéry (à Montpellier). Sa thèse portait sur les représentations de la mort dans le décadentisme français et la modernité viennoise. Après avoir brièvement résidé en Allemagne et en France, il s’est installé avec sa famille à Fredericton, où il occupe depuis 2005 un poste de professeur au Département d’études françaises de l’Université du Nouveau-Brunswick.
Continuant d’explorer les rapports entre la littérature et la mort, Patrick Bergeron s’est intéressé à différents corpus et à de nombreuses problématiques, par exemple le roman de genre (post-apocalyptique, zombie, vampire, western, etc.) et l’écriture des femmes. Outre la monographie émanant de ses recherches doctorales, Le Point doré de périr. Décadence et mort chez Barrès et Hofmannsthal (Nota bene, 2013), il est l’auteur de l’essai Nécrophilie : un tombeau nommé désir (Murmure, 2013) et il a édité plusieurs ouvrages collectifs, parmi lesquels Les Dieux cachés de la science-fiction française et francophone (1950-2010), en collaboration avec Natacha Vas-Deyres, Patrick Guay, Florence Plet-Nicolas et Danièle André (Presses universitaires de Bordeaux, 2014). Cet ouvrage a été finaliste au Grand Prix de l’Imaginaire Essai en 2015. Son article « Des fourmis et des hommes : voyage entomologique au cœur de la proto-science-fiction » (coécrit avec Natacha Vas-Deyres) a remporté le prix Jamie Bishop Memorial Award, décerné aux États-Unis par l’Association internationale pour le fantastique dans les arts (IAFA) au meilleur essai critique rédigé dans une autre langue que l’anglais. Ce texte fait partie du volume C’était demain : anticiper la science-fiction en France et au Québec (1880-1950), paru cette année aux Presses universitaires de Bordeaux.