Catherine SCHNEIDER

  • Universitaires, historiennes/historiens et autrices/auteurs (Bulle de l'Histoire)
  • Française

Présentation

Agrégée de grammaire, docteur ès lettres, Catherine Schneider est maître de conférences à l’Université de Strasbourg. Latiniste et rhétoricienne, elle s’intéresse notamment à la parole en ses divers contextes de l’Antiquité à nos jours en lien avec l’anthropologie, ainsi qu’à la littérature de l’irrationnel. On lui doit notamment sur ce sujet le volume Paranormale Antiquité. La mort et ses démons en Grèce et à Rome publié aux Belles Lettres dans la collection Signets (Paris, 2011), ainsi qu’une traduction commentée du Tombeau ensorcelé du pseudo-Quintilien (Cassino, 2013) et les actes du colloque international Voir des fantômes, publié chez Kimé (Paris, 2018) en collaboration avec ses collègues Francesco D’Antonio et Emmanuelle Sempère. Conférencière et traductrice, elle collabore aussi régulièrement avec la presse écrite et a publié divers articles sur le sujet dans Mythologie(s) Magazine et dans Contes & Légendes.

 

Bibliographie sélective

  • Catherine Schneider, Paranormale Antiquité. La mort et ses démons en Grèce et à Rome, Paris, Les Belles Lettres, 2011 (Collection « Signets »).
    Zombis, morts-vivants, fantômes, revenants, loups-garous ou vampires, le fantastique a d’antiques origines : toutes ces créatures des ténèbres hantaient déjà les mondes anciens. Pour les Grecs et les Romains, l’être humain n’est pas seul sur terre et les morts ne sont pas morts, ou plutôt, ils ne sont pas tout à fait morts. Ce sont même parfois de bons vivants : ils mangent, ils boivent – du rouge de préférence – mais surtout, ils aiment les plaisirs de la chair, fraîche bien entendu. Bénéfiques ou maléfiques, les voici à l’oeuvre, dans une sélection de près de 130 textes en traduction. Des textes pour faire trembler, rire, ou pleurer, mettre des mots sur les images et nous apprendre que la mort n’est pas une fin, mais un commencement, le commencement d’une vie nouvelle, une vie « différente ».
    @LesBellesLettres

 

  • Francesco D’Antonio, Catherine Schneider et Emmanuelle Sempère, Voir des fantômes, Paris, Éditions Kimé, 2018 (Collection « Détours littéraires »).
    Expérience des limites, épreuve de la rationalité, surgissement des profondeurs de l’inconscient, le fantôme est tout cela. Mais il est aussi un fabuleux espace de liberté et de création. De la scène grecque aux écrans contemporains, des écrits sacrés aux romans de la modernité, des sciences de l’esprit à la médecine de l’âme, la vision fantomatique exerce une fascination qui ne laisse pas même les sceptiques indifférents. Le fantôme n’est jamais un simple ornement ou une présence de circonstance : il est ce par quoi se révèle l’essentiel ; le moment où, l’air de rien, tout se dit, tout se joue, tout se montre. Tout l’humain est là, dans son rapport à la mort, dans son désir de voir et de comprendre, dans ses attentes et ses craintes. Parce que ce terrain d’enquête défie les frontières disciplinaires, ce volume fait dialoguer études théâtrales, arts visuels, cinéma, littérature, anthropologie, histoire et psychologie, au travers de vingt-six études qui soulignent la grande cohérence des enjeux de la vision fantomatique dans les cultures occidentales.
    @Éditions Kimé

Programme

25 Mai 2024

En partenariat avec le Comité d'Histoire Régionale